Les consommateurs à nouveau pénalisés
Tout augmente et rien ne change, ainsi, l’ASFA (la société des Autoroutes) avec l’accord du gouvernement, augmente ses tarifs d’environ 2% en moyenne sur l’ensemble des autoroutes concédées au 1er février 2022.
Cette hausse va également être ressentie pour les dépannages, et atteindre les 135€ pour une voiture ne dépassant pas une 1,8 tonne, en exemple. A nouveau, le contribuable met la main au portefeuille, bien que les sociétés d’autoroutes obtiennent des résultats financiers particulièrement juteux depuis la mise concession par l’Etat, et cela sans retour vers le consommateur.
Dans le même temps, l’ASFA n’ignorant pas que les concessions seront renégociées avec l’Etat fin 2030., elle ne reste pas inactive ! D’autant que ce créneau est très juteux, elle se prépare pour cette échéance. Ainsi, elle s’intéresse déjà à faire en plus des propositions aux régions, 10.000 kilomètres du réseau autoroutier non concédé, pourraient être repris en mode concédé payant sur l’hexagone, exemple l’A31, l’A30, etc., en Lorraine.
Cela conduirait, sous l’accord de l’Etat et des régions, à une prise en charge payante des autoroutes non concédées. Autrement dit, à rendre les réseaux non concédés payants pour tous les utilisateurs.
Parallèlement, des voies se sont élevées à l’Assemblée Nationale, visant à renationaliser les autoroutes, car nombre d’élus considèrent que les sociétés d’autoroutes ne jouent pas le jeu. Un projet de loi est en étude.
Pour sa part, l’ADV/CLCV estime que ces nouvelles hausses sont injustifiées ! Elle note une fois de plus que les hausses sont supérieures à l’inflation d’une part, et que d’autre part, le revenu des ménages est à nouveau attaqué.
Ces nouvelles hausses viennent s’ajouter à celles drastiques du gaz, de l’électricité, de l’énergie fossile pour les voitures, auxquelles viendront s’ajouter la transition énergétique sur l’isolation des habitations et le remplacement des chaudières ! Qui va pouvoir supporter l’accumulation de ces charges ingérables, assurément peu de français.