UN VOL CRISPANT

UN VOL CRISPANT

 Un Airbus affrété par la compagnie EasyJet décolle le 6 février 2017 de Paris pour se poser à Toulouse avec près de 200 passagers à bord.

Devant atterrir à Blagnac, le pilote se trouve confronté à un vent d’une extrême violence qui ne lui permet pas d’atterrir à Blagnac dans de bonnes conditions de sécurité. Après deux tentatives infructueuses, le pilote demande à atterrir à Montpellier.

Face au risque de crash, l’appréhension a gagné les passagers, mais fort heureusement, le détour du pilote par Montpellier a permis un atterrissage correct. Néanmoins, les passagers n’étaient au bout de leur surprise, car aucune mesure d’accueil n’avait été prévue par EasyJet, ni aucun affrètement de cars pour ramener les intéressés vers Toulouse.

Si les passagers sont heureusement arrivés à bon port après avoir vécu de telles péripéties, les intéressés en sont sans aucun doute sortis échaudés, tant pour les frayeurs nées du risque d’incident, que face à l’absence de la compagnie à accueillir et offrir les prestations nécessaires aux passagers pour cet événement, où se côtoient une insuffisance de sécurité pour ce vol, l’absence de boissons chaudes et de casse-croute, et l’abandon des intéressés amenés à se débrouiller seuls pour rentrer chez eux.

Cet événement montre là les limites de la vente de billets à bas coûts, des surcoûts qu’ils induisent, et de l’incidence sur la sécurité aérienne réduite générée par la vente de billets à bas coûts. L’ADV/CLCV souhaite que le BEA enquête sur cette affaire, et sur la sécurité aérienne offerte dans ce cadre, estimant que les conditions de sécurité et d’accueil dues aux passagers ont fait défaut.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

Blog de l’ADV/CLCV : http://adv-clcv-transports.clcv.org