La SNCF et les pannes : quid des usagers et vacanciers !
Depuis le dimanche 30 juillet 2017, la gare Montparnasse fait l’objet d’une panne de signalisation paralysant la circulation des trains. Cette panne qui survient en plein chassé-croisé des vacanciers, implique des annulations en masse qui affecte la SNCF et polluent le déplacement des vacanciers, pressés de rejoindre la destination visée.
C’est un coup dur pour la SNCF, mais c’est aussi un désastre pour les passagers en attente de départ. Cette panne de signalisation non encore totalement solutionnée ce lundi 31 juillet 2017, impacte de nombreux aiguillages, et signaux. La SNCF a donc décidé ce jour, de rembourser totalement les billets pour tout retard de plus de quatre heures.
Pour l’ADV/CLCV, l’indemnisation doit être totale, et sans conditions, quelque soit la durée du retard ! Les passagers n’ont pas à subir de régimes distincts en fonction du temps de retard. Tous les passagers ayant acheté leurs billets l’ont fait pour être transportés par la SNCF, dès lors, c’est à la SNCF d’être à la hauteur de l’enjeu, et non les passagers victimes de pannes répétitives, d’en supporter les défaillances et les surcoûts.
Manifestement, il y a un problème de maintenance à la SNCF, car ce n’est pas la première panne que la SNCF fait subir aux passagers en période de vacances ! Or, et malgré l’audit de 2005 soulignant la vétusté du réseau, le dramatique accident de Brétigny, la maintenance reste le parent pauvre de la sécurité ferroviaire.
Depuis de longues années, l’ADV/CLCV ne cesse de dénoncer les abandons successifs de la maintenance et le manque d’entretien des voies et de la signalisation. Ces abandons et manquements touchent tout autant les conducteurs de trains, les contrôleurs les guichetiers, les agents d’escale, etc.
Certes SNCF Réseau réalise des mises à niveaux, mais 30 ans d’abandons du réseau ne ce solutionnera pas d’un coup de baguette magique. Il est nécessaire que l’Etat mette la main à la poche.
Pour mémoire, cet ensemble de dysfonctionnements connus nuit au service public dévolu à la SNCF, et met en cause, par ricochet, la sécurité ferroviaire. Au final, ce sont toujours les voyageurs qui pâtissent de dysfonctionnements à la SNCF pour lesquels la maintenance doit retrouver toute sa place, car le bon fonctionnement des services et de la sécurité ferroviaire passent nécessairement par un électrochoc à la SNCF.
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