Sécurité Routière, permis contre éthylotest
La Sécurité Routière vient de publier un article intéressant sur l’alcool au volant. C’est une première qui semble prometteuse, car la sécurité routière a décidé de tester un dispositif sur trois départements dès le 1er décembre 2016, sur trois ans.
L’ADV/CLCV estime cette initiative intéressante, car ce plan vise à rendre un permis de conduire à un automobiliste ayant perdu ce sésame, après suspension ou annulation du permis pour cause d’alcoolémie.
A cela deux conditions :
– que le véhicule du propriétaire soit équipé d’un éthylotest anti démarrage (EAD).
– que l’intéressé accepte un accompagnement avec suivi médico-psychologique.
Ce permis, à validité limitée, pourra donc être octroyé sous réserve que l’automobiliste accepte de faire installer à ses frais cet équipement sur son véhicule, ainsi que le suivi médical. L’intéressé bénéficiera donc de la possibilité de se voir restituer un permis sous conditions.
Les préfets pourront dès lors délivrer un permis de conduire d’une durée temporaire mentionnant sur le permis de conduire l’obligation d’EAD.
L’administration tend ainsi à ouvrir une porte. Cette formule a sans doute un grand avenir, car rester sanctionné durant des années sans permis, rester sans espoir, souvent associé à la perte de l’emploi, cette ouverture a pour objet de redonner du sens à la vie des intéressés.
L’ADV/CLCV estime que c’est une chance à saisir, en acceptant les règles fixées par l’administration.
Ce plan mis en œuvre dès le 1er décembre 2016, est, selon l’association, très intéressant car il porte en germe l’espoir de se voir remettre un permis de conduire, de retrouver une autonomie, une vie sociale qui concoure à faciliter la reprise d’un emploi, voire du poste perdu. Il influe également favorablement à réduire le nombre d’automobilistes circulant sans permis.
Certes, il y a une contrepartie, mais celle-ci permet d’ouvrir des portes, de rétablir les bons réflexes, les bons gestes, de redonner l’espoir pour la réinsertion, alors que tout semblait perdu.
Cette expérimentation ouvre ainsi la voie à une évaluation qui sera validée dans trois ans, en janvier 2019, pour être ensuite étendue à l’ensemble du territoire.
Pour l’association, ce plan est sans doute un évènement essentiel visant à redonner goût à la vie, à exister, à faire les efforts nécessaires pour sortir de la spirale du découragement. L’enjeu en vaut la peine et mérite d’être mené au plus haut, tant pour les intéressés, que pour le bien commun.
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