Les véhicules électriques ont le vent en poupe, c’est un fait. Mais, malgré les importants avantages fiscaux consentis par l’Etat pour concurrencer les véhicules thermiques, à l’aide du bonus écologique, les achats peinent et ne suivent pas le niveau des aides octroyées.
Autre point sensible des véhicules électriques, le coût des voitures voisinant ou dépassant les 40.000 euros en restreint l’intérêt. Ce coût tout de même très élevé, freine son essor, car la moyenne des français ne disposent pas de budget comparable pour investir dans l’électrique. Il semble que cette dimension ait échappé, tant à l’Etat, qu’aux constructeurs.
Ces véhicules supportent également des handicaps, telle l’autonomie restant limitée entre 150 et 350 km selon les marques, excepté pour quelques modèles, dont le prix évolue entre 70.000 et 81.000 euros. Cette faiblesse et ces coûts limite l’usage de tels véhicules. Il faut en effet déjà disposer de moyens non négligeables pour acquérir un modèle, et ensuite cibler l’usage que l’on compte en faire, voire peut en faire.
Un troisième critère concerne le coût des batteries, leur durée de vie réduite ainsi que le temps de recharge, le nombre de points de rechargement disponibles sur le territoire. Autant de freins qui n’aident pas à se tourner vers l’électrique.
Un élément peu soulevé concerne le retraitement des batteries arrivant en fin de vie, sur la possible corrosion interne des carters de protection, sur la perte de liquide, sur le risque d’incendie en tout lieu…au total, quels risques et pollutions cela peut-il entrainer, qu’elles soient neuves ou devenues obsolètes ! Voila des questions sans réelles réponses. Les scientifiques, ayant réalisé des tests en connaissent précisément les impacts, ont déjà communiqués sur le sujet.
Présentement, l’on connaît sensiblement les insuffisances et les avantages de l’électrique, mais peut-être découvrira-t-on que les batteries ne se révèleront pas à l’usage, aussi écologiques qu’annoncé.
Pour sa part, l’aérien n’accepte pas les batteries ion lithium, suite à échauffements. L’affaire des Boeings 787 n’ayant pu décoller suite à l’échauffement de batteries ion-lithium, a conduit les Etats-Unis à interdire ces batteries à bord et en soute des avions.
Les hybrides rechargeables et non rechargeables, sont deux autres possibilités d’achat, excepté que leurs usages différent, selon qu’elles soient rechargeables ou non. Quant à la location, selon certains spécialistes, cela pourrait se révéler plus couteux pour le consommateur.
En l’état, tant que les dysfonctionnements connus n’auront pas été résolus, tel l’autonomie, le coût des batteries, les points de rechargements, le prix des véhicules, le chemin à parcourir en vue d’obtenir une réelle efficacité d’usage restera indéfini.
Président de l’ADV
Paul KLEFFERT
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