ADV Transports. Déraillement d’un TGV Strasbourg/Paris

Déraillement d’un TGV

Le jeudi 5 mars 2020, suite à l’affaissement d’un talus ferroviaire SNCF, le TGV Strasbourg/Paris parti à 7h19 de Strasbourg, a déraillé après avoir parcouru une trentaine de kilomètres en Alsace, vers 8 heures du matin. Lancé à 270 km/h, le brusque affaissement de la voie à fait sortir la motrice de ses rails, et nécessité un temps d’arrêt prolongé sans que la rame ne se soit couchée.

22 blessés ont été dénombrés, dont un plus sérieusement touché, le conducteur de la motrice.

Heureusement, la rame ne s’est pas couchée, elle est restée debout. C’est très probablement à rapporter à la structure rigide des TGV, pour lesquels les bogies supportant les voitures, relient systématiquement deux voitures entre elles. C’est cette structure rigide qui permet aux TGV de ne pas voir la rame se disloquer, comme l’avait été l’ICE en Allemagne à Equédé, cause de nombreux tués.

Certes, les passagers ont certainement dû être très surpris par cet affaissement inattendu, d’autant que la vitesse était déjà élevée, mais la structure rigide a très certainement réduit le risque pour les passagers. L’ADV/CLCV souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Suite à cet accident heureusement réduit en gravité, les services d’enquête du BEA détermineront les causes réelles de ce déraillement. L’ADV/CLCV estime néanmoins qu’un des éléments portera sans aucun doute sur les raisons de l’affaissement brutal du talus supportant les voies ferrées. Il est possible que les aléas climatiques défavorables supportés depuis des mois aient amoindri le sol au point de provoquer cet affaissement.

L’association penche effectivement vers cette analyse, qui pourrait être la cause majeure de cet événement ! Si tel était le cas, peut-être y aurait-il un point faible dans le contrôle de sécurité des talus. En l’état, le BEA ayant la charge des enquêtes accidents, donnera les informations scientifiques et techniques utiles et ses conclusions à la SNCF.