MALAISE D’UN CONDUCTEUR DE TRAIN

Malaise d’un conducteur de train

Le lundi 25 juillet 2016, le conducteur du TER Metz-Verdun partant à 6h04 de Metz a été victime d’un malaise peu après le départ. Les passagers de la rame s’étant rendu compte que ce train s’était arrêté sans raison ni information, ils se sont rapprochés de la porte d’accès de la cabine de pilotage.

Ils ont été surpris de retrouver le conducteur étendu à terre dans la motrice, celui-ci ayant été victime d’un malaise. Leur arrivée aura au moins permis à l’intéressé de se remettre sur pieds.

Ces passagers en ont été quitte pour la peur d’un train sans contrôle. Heureusement, depuis l’accident de la gare de Lyon le 27.06.1988, cause de nombreuses victimes, cet accident grave a poussé la SNCF à mettre en œuvre un dispositif détectant l’absence de réponse d’un conducteur.

Grâce à cela, si le conducteur ne répond pas dans un délai contrôlé et réduit, la rame est automatiquement arrêtée et mise en sécurité, suite à l’intervention d’un dispositif technique et informatique appelé KVB. Aujourd’hui, l’essentiel des rames SNCF sont depuis équipées de ce système de sécurité, excepté les trains transfrontaliers ! Point qui a, et fait l’objet de réclamations de la part de l’ADV/CLCV, Association de Défense des Voyageurs, de même que pour les voies uniques qu’elle estime à haut risque.

Pour cet incident, l’association conteste néanmoins la conduite d’un conducteur, sans que celui-ci ne soit accompagné d’un contrôleur. Pour motif budgétaire, la SNCF s’emploi à supprimer les postes de contrôleurs, tel Metz-Verdun, malgré l’opposition des syndicats et de l’association.

L’ADV/CLCV souligne que la présence d’un contrôleur dans chaque rame et un signe de sécurité. L’intéressé ayant pour rôle de contrôler les billets, d’assurer la sécurité dans une rame, d’informer les passagers pour tout incident.

Dans le cas précis que l’association relate, un contrôleur dans cette rame aurait assurément permis de découvrir très rapidement les raisons de cet arrêt en pleine voie. Il aurait immédiatement averti sa hiérarchie et les services de secours. Face à un événement neutralisé, celui-ci néanmoins aurait pu induire d’autres conséquences, tel, si un autre train suiveur était arrivé par l’arrière.

C’est pourquoi, l’ADV/CLCV demande à la SNCF de cesser de mettre en péril la sécurité en supprimant des postes indispensables. A l’intéressé, l’association souhaite un prompt rétablissement.

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Blog : http//adv-transports.clcv.org