ANNULATIONS MASSIVES DE VOLS CHEZ RYANAIR

VOLS ANNULES CHEZ RYANAIR

Depuis des mois, le climat semble électrique chez Raynair, car ce conflit s’étend à plusieurs pays européen, et la compagnie low-cost est confrontée à des conflits qui se succèdent. Le malaise à pour origine les salaires et les conditions de travail.

Depuis, des centaines de vols ont dus être annulés par Ryanair. De leur côté, les passagers en mal de départs ou de retours, se trouvent confrontés aux annulations. Pour eux, l’une des plus grandes difficultés est de savoir s’ils partiront et quand ! A défaut, ils réclament l’indemnisation prévue par le règlement de l’UE en plus du remboursement des billets.

Mais Ryanair ayant une stratégie restrictive en matière d’indemnisation, rejette à ce jour, quasi systématiquement les demandes d’indemnisation présentées par les passagers. Bien qu’en défaut avec la législation européenne en vigueur, cette compagnie persiste à ignorer ce règlement, et maintien son refus de respecter le droit des passagers.

Il est fort probable que ce conflit impose à la compagnie de se conformer à la réglementation en vigueur, et à respecter les droits des voyageurs. Il est tout aussi probable que la Cour Européenne de Justice en vienne à infliger des amendes records, pour qu’enfin la compagnie se comporte autrement avec ses passagers.

Déjà cité par l’ADV/CLCV en date du 1er mai 2018, elle reprend l’arrêt du 17 avril 2018, porté à l’encontre de TUIfly par la CJUE ! Cet arrêt indiscutable s’applique à la lettre à la compagnie Ryanair : « une grève sauvage ne constitue pas une circonstance extraordinaire permettant à la compagnie de se libérer de son obligation d’indemnisation en cas d’annulation ou de retard important » ! Les 12 arrêts successifs se rapportant à cette affaire vont tous dans le même sens. En l’espèce, il n’y a donc pas de circonstance extraordinaire.

Or, la situation présente des passagers de Ryanair est tout à fait comparable à l’arrêt TUIfly du 17 avril 2018. A n’en pas douter, la Cour de Justice de l’UE devrait confirmer les manquements de Ryanair, et lui imposer non seulement le remboursement des billets, mais aussi l’indemnisation due de 250€, 400€, ou 600€, selon la distance de vols de chaque passager.

L’ADV/CLCV estime que Ryanair n’est pas au dessus des lois ! Que dès lors, les règles de droits des passagers doivent être respectées. Selon elle, les compagnies low-cost vont probablement être contraintes de devoir signer une nouvelle page dans la gestion des personnels, ainsi que pour l’indemnisation et le respect des droits des passagers. Le temps de l’impunité semble révolu, et de nouveaux rapports plus égalitaires devraient voir le jour.

La Cour Européenne de Justice confirme ainsi avec l’affaire TUIfly, sa volonté à faire respecter les droits des passagers, le maillon faible du tourisme. Nul doute qu’il en sera de même avec la compagnie Ryanair.

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