Hausse SNCF à répétition

26 juin 2010

Au 1er juillet 2010, la SNCF augmente ses tarifs de 2,5%. Une hausse de plus que déplore l’ADV/CLCV ! Elle estime que la SNCF doit cesser ces perpétuelles hausses devenues exorbitantes au fil des ans, et n’ont pour seules valeurs que de pénaliser toujours plus les usagers.

Concernant ces hausses, celles-ci sont à géométrie variable, car la SNCF se garde bien d’indiquer qu’elle augmente progressivement le périmètre des zones blanches au détriment des zones bleus, qui conduit à une hausse complémentaire cachée, non compris que les porteurs de cartes de réduction se retrouvent le plus souvent avec des réductions à 25% en place des 50% !

A cet effet, l’ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs) présente ses propositions pour que cesse ces hausses tarifaires de plus en plus impopulaires :

  • La SNCF doit garantir et développer les transports collectifs ferrés, pour répondre aux attentes de la population sur tout le territoire, sous réserve qu’ils soient cadencés.
  • Elle doit cesser de n’avoir qu’une logique politique de volume qui conduit à abandonner des zones importantes du territoire national, avec absence de tout service ferroviaire en ces lieux.
  • Ces augmentations de services proposées doivent s’accompagner d’une baisse tarifaire importante, afin de rendre ces services plus attrayants et attractifs. Par ailleurs, les transports sont aujourd’hui le deuxième poste de dépenses des français après le logement! Cette proposition est donc une porte d’accès essentielle à l’emploi, grâce à la création de services, et de tarifications réduites.
  • Sur les investissements annoncés par la SNCF, L’ADV/CLCV rappelle que les investissements en matériels ferroviaires TER sont réalisés par les Conseils Régionaux avec les impôts payés par les contribuables ! Les Conseils Régionaux étant devenus autorités organisatrices des transports depuis 2002, la SNCF a donc inclus les fonds des Conseils Régionaux dans les siens.
  • De même, les péages exponentiels imposés par RFF (Réseau ferré de France) doivent être ramenés à un seuil raisonnable. Pour parvenir à cela, l’Etat doit éponger les dettes de RFF comme l’a fait la DB (Deutsche Bahn) il y a 10 ans, et parallèlement, que l’Union Européenne cesse de vouloir tout privatiser, car à l’instar du gaz, de l’électricité, etc., cela conduit à des augmentations considérables à répétition. Aujourd’hui, trop, c’et trop !

 

 

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