Propositions de la CLCV à l’ASFA – Sécurité et Hygiène

5 décembre 2010

Lors de la réunion du 25 novembre dernier avec l’ASFA  (Association des Sociétés Françaises d’Autoroutes), l’ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs qui siège sous mandat national de la CLCV) a présenté plusieurs propositions au nom des usagers :

 Accidents survenus suite à entrées intempestives de véhicules par voie de sortie (contresens).

Réponse de l’ASFA :

L’ASFA envisage d’interdire toutes possibilités d’entrée intempestives par voie de sortie (contresens), en incluant éventuellement un rideau de fermeture momentané (à l’étude), l’installation de bandes vibrantes au sol, lampes flash à éclat dissuasives, avertisseurs sonores.

Signalisation avec ruptures de vitesses répétées, tels 130 km/h, 110, 90, 50 voire moins.limitation de vitesse

Nous estimons que la dégressivité des vitesses suite à travaux ou autres, est souvent trop rapide et que celle-ci nuit à la qualité de la sécurité.
De même, les signalisations en dents de scie peuvent induire en erreur l’automobiliste ne sachant plus quelle vitesse adopter par manque de lisibilité, ou tout simplement après avoir doublé un véhicule sans avoir vu une signalisation modifiée !

L’ASFA confirme que c’est un réel sujet de sécurité.

Interdiction de doubler pour les poids lourds

double camionL’ADV-CLCV note en positif le fait que le risque d’accidents autoroutiers est 5 fois moindre qu’ailleurs. Il n’empêche qu’elle demande une interdiction de doubler pour les poids-lourds, et particulièrement en période hivernale.

Pour s’en convaincre, il suffit d’observer le blocage des routes survenu en France, depuis l’offensive hivernale ayant débutée le 25.11.2010, provoquant des blocages éprouvant sur plusieurs centaines de kilomètres dans tout l’hexagone.

L’ASFA n’y est pas opposée.

Vidange des eaux usées des sanitaires des carsautocar

La CLCV soulève le problème du vidage des eaux usées des sanitaires des cars, à même le sol des aires de repos. Inutile de décrire les odeurs nauséabondes et le manque de salubrité.

L’ASFA consciente de ce problème d’hygiène publique commence à équiper ses aires de lieux de captage ad hoc.