SECURITE ROUTIERE, hausse des accidents mortels

Sécurité Routière

Ce 28 mars 2019, la Sécurité Routière dresse un bilan négatif de la circulation, notant une hausse de + 17,1% du nombre de tués (253), comparé à 2018.

Indique que la cause essentielle serait à mettre à l’actif des gilets jaunes, au travers des destructions de radars. C’est l’argument essentiel de la sécurité routière pour confirmer l’intérêt du maintien à 80 km/h sur départementale et autre, hors double voie séparée par un rail de sécurité.

L’ADV/CLCV, tout autant attachée à la sécurisation des routes que la sécurité routière, elle reste plus nuancée que cette instance.

Il est possible que le nombre de radars détruits ait eu une incidence sur cette augmentation ! Néanmoins, l’association estime que l’argument essentiel de la sécurité routière est de considérer que le conducteur, est fautif par nature, et qu’il détient les clés la quasi-totalité du risque d’accidents, mortels de surcroit.

Pour l’association, il est utile d’observer que la société sort de l’hiver, et que les routes sont profondément dégradées sur l’ensemble du territoire. Pourtant, la sécurité routière n’en fait pas état. L’ADV/CLCV estime que les critères actuels doivent être modifiés afin que soit pris en compte d’autres paramètres, tel que :

. de vérifier l’état des routes truffées de trous, avant et après l’hiver, source réelle d’accidents graves.

. de s’assurer que la signalisation au sol est bien visible avant et après la sortie de l’hiver ! Or, nombreuses sont les routes ou la signalisation au sol a disparu, alors que celle-ci est absolument nécessaire en tout temps. Elle permet à l’automobiliste de conserver un fil conducteur essentiel, entre autre par temps de brouillard.

. de s’assurer que la signalisation verticale l’est également, là encore, nombreux sont les lieux où cette signalisation fait défaut.

. de s’assurer que l’éclairage est satisfaisant partout, ce qui est loin de la réalité.

Or, l’exemple de la signalisation au sol, comme le rebouchage des trous perdure dans le temps. Cette observation incontestable permet à l’association d’indiquer que ces travaux d’urgence sont programmés selon une périodicité pouvant atteindre plusieurs mois ! Durant cette attente, des panneaux de signalisation figurent durant des mois, en mentionnant les lieux dégradés qui ne seront comblés qu’à échéance.

Alors oui, sans doute y a-t-il des automobilistes qui prennent des risques inconsidérés ! Est-ce que cela relève d’une pratique généralisée – NON. Les automobilistes sont dans leur ensemble sérieux, seraient-ils devenus kamikazes au point de chercher à se tuer, bien sur que non !

Que la sécurité routière établisse des statistiques n’a rien de répréhensible, néanmoins, l’ADV/CLCV demande que les critères actuels intègrent les quatre points cités ci-dessus. Si cette disposition était retenue, nul doute que les causes du risque d’accidents s’en trouveraient profondément modifiées.

La sécurité routière passe en priorité par la signalisation verticale et au sol, au bouchage des trous, à s’assurer d’un éclairage pertinent dans les intersections et lieux à risques. Ce ne sont là que quelques points visant l’amélioration de la sécurité routière, mais encore faut les mettre en œuvre sans délai, sans reporter ces travaux vers des priorités de calendriers.

Si un tel plan était retenu, un nombre important de vies humaines serait préservé.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

Site Internet : http://adv-transports.clcv.org