TRAINS SUPPRIMES ET DROIT AUX TRANSPORTS

3 décembre 2015

Le conseil régional a publié le 3 décembre 2015 dans les colonnes du RL, une dégradation insupportable des multiples défaillances des services de la SNCF. Le conseil régional étant le financeur des rames achetées pour la SNCF, celui-ci est effectivement en droit de s’inquiéter des dérives mentionnées.

L’ADV/CLCV déplore quant à elle, la confirmation de 800 trains supprimés en novembre 2015, l’absence d’information du conseil régional aux associations mandatées dans les comités de dessertes sur le sujet. Car suite aux élections à venir, le conseil régional a effectivement mis en pose les réunions de concertations prévues en octobre ou novembre 2015 à Metz.

Dès demain, l’ADV/CLCV adressera un courrier prioritaire au conseil régional et à la SNCF, afin que chacun d’eux organisent en urgence, la tenue d’une réunion extraordinaire pour chaque instance citée, car le droit aux transports de tous les usagers est mis en cause. Pour l’association, la  Lorraine disposant du 2ième réseau ferroviaire de France, doit offrir en retour un service sans faille.

Sur les évènements mentionnés dans le RL :

. l’association déplore qu’une entreprise de type Sévéso figure à proximité des voies ferrées TER et TGV, qui a conduit à l’arrêt total des trains durant 45 minutes, suite à une fuite de gaz.

. lors des concertations à la SNCF et au conseil régional, l’ADV/CLCV ne cesse de dénoncer les retards, les trains supprimés, l’absence de matériel de remplacement en cas de panne, car tout est en flux tendu (personnel compris), mettant en cause la maintenance, l’insuffisance notoire de conducteurs et de contrôleurs, voire de conducteurs et de contrôleurs venant en taxis pour la prise de postes, faute d’agents sur place, auxquels viennent se surajouter les conflits internes à la société.

. elle déplore que la SNCF n’ait pas anticipé le report des frontaliers vers le rail, suite aux contrôles effectués aux frontières, qui induit des matériels supplémentaires et le dimensionnement des gares, afin d’augmenter le trafic ferré.

. elle estime inacceptable que 4 TER sur 5 puissent encore être en retard en 2015 sur Nancy-Metz-Luxembourg. Elle note que ce type d’obstacles est identique sur Longuyon-Longwy-Luxembourg, et Longwy-Belval, alors que les études et l’emploi sont à distance, et quand l’essentiel des usagers transportés le sont en trajet/travail, et qu’ils se retrouvent contraints de rendre des comptes à leurs employeurs et formateurs. Ces retards quasi journaliers polluent la vie de chacun d’eux.

. sur les matériels, notoirement insuffisants, les problèmes de maintenance doivent être appréhendés.

. les conflits, certes moindre, apportent une part indéniable à l’ensemble des perturbations recensées.

C’est pourquoi l’ADV/CLCV demande la tenue de réunions extraordinaires en urgence avec les associations concernées, pour chaque entité. En second, elle réclame un engagement clair, précis et détaillé de la SNCF, confirmant sa volonté à redresser la barre ! Pourtant, l’association déplore que la SNCF ait mis à mal la Certification ferroviaire Lorraine lors de la dernière réunion tenue à Metz, qui était l’outil de contrôle de la ponctualité et de la régularité de la SNCF.

 

Aux candidats aux élections régionales, l’ADV/CLCV leur demande à être rendue destinataire de leurs ambitions et projets en transports ferroviaires, d’interconnexion TER/TGV, routiers et autoroutiers, et de désenclavement des zones mal desservies, relevées dans les régions existantes.