UNE ATTEINTE AU POUVOIR D’ACHAT DES FAMILLES

 

 

Une année bien lourde pour les familles

Après les multiples aléas du premier semestre 2021, septembre et octobre ont un peu compensé l’été pourri que les français ont subi. Néanmoins, des inondations sont encore apparues en septembre, comme si cela ne suffisait pas.

Mais, cette rentrée a aussi d’autres revers ! Fin septembre 2021, le gouvernement a mis les français devant le fait accompli, en annonçant des hausses majeures sur le gaz, l’électricité et le gazole !

C’est un coup de massue pour les ménages qui ne s’attendaient pas à subir des hausses exponentielles d’une telle ampleur. Cette flambée des prix inattendue, impacte brutalement les ressources des français, et réduit sèchement le niveau des possibilités d’achats des ménages.

Etonnant, car avec le parc nucléaire français, le consommateur est en droit de considérer que la France est à l’abri « des hausses » sur l’électricité ! Eh bien NON, le particulier va quand même payer en plus du gaz et du pétrole, 12% sur l’électricité !

Ces hausses RECORD sont intolérables sur ces trois volets essentiels, d’autant que ces hausses pour le seul mois octobre 2021, s’ajoutent à celles du premier semestre !

Le gaz a pris + 12,6% en octobre 2021, l’électricité + 12%, plafonnée à 4% en février 2022, le gazole + 12% et l’essence, (en exemple le sans plomb 95 a pris + 16%).

Selon CARBU.COM, le 14.10.2021, « le coût moyen » de l’énergie fossile en France relevé effectué sur le département du  LOT qui semble être le plus cher en France, est de :

 

SP 98 (ES) SP95 (ES) SP95 (E10) Bio Ethanol E85 Gazole 87 GPL GNV
1.730 1.669 1.640 0.710 1.571 0.899 0.078

 

Prix de l’énergie au Grand-Duché de Luxembourg, le Quotidien du 14.10.2021 cite trois chiffres :

  DIESEL SP95 SP98
13.01.2021 1.069 1.160 1.224
  +23,36% + 20,54% + 20,98%
14.10.2021 1.395 1.460 1.549

Ces hausses vertigineuses viennent durement pénaliser les ménages qui jonglent déjà difficilement avec leur budget. Ces hausses notoirement abusives aggravent les difficultés de millions de foyers.

L’ADV/CLCV déplore et dénonce ces envolées dues à la politique économique menée à court termes par les transformateurs, les Etats, et l’Union Européenne, suite à la libéralisation totale de l’économie que l’UE a délibérément voulue pour « décarboner » l’ensemble des Etats européens !

Ce qui échappe aux penseurs de l’Union européenne, c’est que les populations ne disposent pas de ressources mirobolantes mensuellement pour absorber de tels chocs, loin s’en faut !

Rares sont ceux qui peuvent dépenser sans compter ! Or, avec un tel volume de hausses, les Etats vont, par l’effet rebond, installer la paupérisation parmi les populations, et développer la misère pour la majorité d’entre-elles. Quant au bouclier tarifaire, celui-ci sera sans effet, si les taxes ne sont pas réduites drastiquement.

Dans le même temps, le gouvernement dit vouloir freiner ces hausses jusqu’en avril 2022 ! Mais, à aucun moment, il n’a l’intention de réduire la part des taxes qu’il prélèvent, entre-autre (64%) par litre sur l’énergie fossile !

Or, ce sont précisément ces hausses de prix qui rapportent encore plus d’excédents à l’Etat. Il ne dit pas non plus s’il saisira l’UE pour lui dire que la transition énergétique, telle que mise en œuvre par l’UE, que celle-ci produit davantage de précarité pour la classe dite moyenne et les plus démunis, que d’amélioration des conditions de vies des français.

Pour l’ADV/CLCV, la place des femmes et des hommes dans la société doit prévaloir, mais pas l’économie aveugle. Les mesurettes prises, limitées dans le temps sont dérisoires, exceptées si l’Etat réduit ses taxes ! A l’évidence, l’Etat n’entend pas réduire son train de vie, car la manne issue de ses taxes, (64%) par litre est une rente bien juteuse, à l’exemple du pétrole.