20 avril 2010
Suite à l’éruption du volcan Islandais Eyjaföll qui paralyse des dizaines de milliers de passagers de l’aérien depuis le 13 avril, l’ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs) tient à apporter son soutien aux passagers confrontés à la fermeture des terminaux.
Paralysés dans nombre de pays dans le monde, suite au blocage des vols aériens, c’est la galère assurée pour 150 à 200.000 passagers en attente de départs dans le monde ! Plus graves sont les conséquences pour chacun d’eux. Si les intéressés sont assurés d’un réacheminement vers un aéroport, par contre, les agences de voyages et voyagistes ne sont pas tenus d’assumer les frais considérables induits par ces blocages inattendus, sauf bonne volonté des professionnels.
De fait, les frais d’hôtels, de restaurations, de trains, etc, ne sont pas pris en compte et sont donc supportés par les intéressés ! L’ADV/CLCV estime là que l’Union Européenne n’a pas encore pris la mesure réelle des droits insuffisants des passagers et des voyageurs, face à l’ampleur de l’événement, car les règles actuelles sont basées essentiellement sur l’économique.
Elle œuvre précisément pour une réelle et meilleure couverture du droit des utilisateurs des transports. Concernant les suites imposées par ce volcan, l’ADV/CLCV s’étonne de la gestion calamiteuse de l’IATA, l’OACI, des administrations aériennes et de l’Etat, pour avoir mis autant de temps à réagir face à l’événement pour gérer efficacement les rapatriements, en usant de tous les moyens disponibles.
Dans cet état d’esprit, l’ADV/CLCV s’étonne que le conflit de la SNCF portant en principe sur l’emploi et le fret, que celui-ci ait dérivé sur des rivalités intersyndicales d’appareils en quête d’élections.
Il lui semble que l’opinion publique aurait appréciée en l’état, que ce conflit fasse place à l’intérêt général et permette le rapatriement des passagers perdus au bout du monde, avec accès aux trains pour un retour en région.