Grève à AIR-FRANCE

23 septembre 2014

Après 9 jours de grève, il semble, sous toute réserve, que les pilotes pourraient accepter les propositions d’AIR France, censée rapporter le projet Transavia. Mais quelque en soit l’issue, la facture sera très lourde et impactera la compagnie.

Il en va de même pour les passagers démunis, désemparés et contraints à une attente interminable, suivie de rendez-vous importants manqués voire d’offres d’emplois perdus, ou de passagers avec enfants supportant des surcoûts d’hébergement, de restauration, etc.

Cette grève n’est pas sans rappeler celle de la SNCM, suivie de multiples difficultés pour les passagers. C’est pourquoi l’ADV/CLCV demande la prise en charge intégrale de tous les frais supportés par les intéressés, y compris les billets d’avions et tout autres frais, que AIR France doit rembourser.

Que par ailleurs, cette grève ne soit pas considérée exonératoire par la compagnie au titre de « circonstances dîtes extraordinaires » généralement très utilisées.

Elle s’inquiète néanmoins de savoir aujourd’hui où se situe le curseur de l’obligation de service public et la continuation du dit service public en situation perturbée. Elle estime qu’une grève dure démontre l’échec de la négociation. Pourtant, le syndicalisme de 2014 gagnerait à priori à tenter en amont, à se concerter avec les employeurs pour obtenir les compromis escomptés, plutôt que de s’engager dans l’action dure, très pénalisante pour les consommateurs.