Grève de personnels
Le mouvement se rapportant aux régimes de retraite tend à souligner la préoccupation des salariés du privé et du secteur public. Dans le même temps, l’arrêt des transports SNCF, RATP ou autres, met au grand jour la difficulté de déplacements de salariés, ou passagers, contraints à se déplacer coute que coute.
Comme en 1995, la paralysie des transports ferrés, jette des millions d’automobilistes sur les routes, et cela conduit à la paralysie du secteur routier.
Dans ce type de conflit, nombreux sont les salariés contraints à se rendre à leur poste de travail, faute de pouvoir le perdre. L’inquiétude des uns est confrontée à la volonté d’autres salariés de voir satisfaire leurs revendications.
A Paris, en gare du Nord, les quelques rames disponibles sont prises d’assaut, et l’esprit de solidarité habituel disparaît, et l’individualisme de circonstances vient répondre aux crainte de pertes d’emplois ! C’est sans doute l’un des motifs qui a poussé la SNCF à indiquer qu’il y avait danger à se rendre dans les gares.
En Lorraine, tous les passagers et salariés habituels, de même que les frontaliers, sont confrontés à des questions identiques qui restent sans réponse. Face au manque de service, les voitures engorgent les voies routières et les autoroutes, les files de véhicules s’amoncellent, et là encore, se sont les mêmes interrogations quant à l’incertitude à rejoindre son poste de travail, après des heures passées au volant.
L’association observe que tout conflit créé des tensions mesurables, et note qu’en période troublée, l’esprit de solidarité s’estompe au profit d’un individualisme de circonstances. Elle espère donc que cette période difficile sera réduite au minimum, et qu’un dialogue social puisse s’engager. Elle craint en effet l’impact d’un conflit dur, tel que celui connu en 1995.
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