L’ADV/CLCV interpelle la direction SNCF et le syndicat Sud, afin que les usagers circulent plus librement

10 décrembre 2010

En complément des intempéries hivernales actuelles, une grève SNCF paralyse depuis le 12 décembre 2010 l’essentiel des déplacements des usagers et abonnés.

Si ces mouvements sociaux ont peut-être un motif, l’ADV/CLCV observe que c’est la deuxième grève en deux mois, et que cette dernière intervient en plein hiver ! Elle estime pour sa part que le bon sens aurait dû l’emporter, en donnant une image plus positive de la SNCF, notant que ce conflit s’inscrit dans une période de déplacements en voitures à haut risque pour les usagers et abonnés, vu l’enneigement.

Rien que sur les transports ferrés transfrontaliers lorrains, c’est 70.000 personnes/jour qui sont confrontés à une galère indescriptible pour chacun d’eux, car contraints à prendre la voiture sur des voies routières particulièrement enneigées, quand parallèlement, la préfecture interdit la circulation des cars TER.

Cet état de fait vaut également pour tous les voyageurs, les cars scolaires, les étudiants, etc. C’est pourquoi l’ADV/CLCV exhorte le syndicat concerné à prendre en considération le sort de tous les naufragés de la route et du rail, afin que les usagers et abonnés puissent reprendre les services ferrés de la SNCF plus sûrs que la route.

Par ailleurs, la SNCF ayant une obligation de résultat envers ses clients, l’ADV/CLCV a demandé à la SNCF par courrier du 17.12.2010, le remboursement de l’abonnement du mois de décembre 2010.

Elle demande que la direction SNCF organise parallèlement à Metz une réunion avec toutes les associations concernées en vue de tenter d’établir une politique de transports ferrés garantissant les déplacements des usagers et abonnés. De même, elle demande que soit traitée la suppression des services de cars TER lors d’intempéries, qui conduit les zones excentrées à la paralysie et à l’isolement, tel le bassin de Longwy/Longuyon/Villerupt.

Elle souligne parallèlement l’intérêt prioritaire d’étudier les directives européennes se rapportant aux transports ferroviaires internationaux, nationaux et régionaux, faute quoi, la SNCF pourrait bien être supplantée par des opérateurs privés qui se verraient octroyer par RFF, les sillons actuellement accordés à la SNCF. Il semble pourtant que cette dimension là soit totalement méconnue.