Les TGV OUIGO
Au départ de la gare de l’Est, la SNCF annonce l’arrivée de TGV OUIGO (low-cost) à Metz, Nancy et à Louvigny. A partir du 7 juillet 2018, quatre allers et retours seront effectués journellement.
Une offre de prix allant de 14 euros pour un aller, à 8 euros pour un enfant. Néanmoins, cette offre n’inclut pas les bagages qu’il faudra régler en sus.
L’action développée par la SNCF s’inscrit dans la perspective de la mise en concurrence prévue en 2020 pour les TGV. Objectif, contrecarrer les ambitions d’autres opérateurs à prendre des sillons à la SNCF ! La bataille du rail est engagée.
Néanmoins, l’ADV/CLCV déplore que la SNCF ait attendue cette échéance pour proposer des tarifs plus attractifs. Pour mémoire, l’association a, depuis la mise en service des TGV en France, toujours considéré que la tarification était 30% trop chère, et que l’offre conduisait à l’élitisme.
Néanmoins, il serait peut-être temps d’expliquer aux français comment le transport ferroviaire dans l’hexagone peut résister dans un monde concurrentiel proche, et dans lequel l’Etat a déjà validé des incohérences. Tel le covoiturage qui ne devrait pas être assuré sur longue distance, la création des cars Macron qui ont capté 6,1 millions de passagers de la SNCF en 2016, et 7 millions en 2017, suivi d’Uber, de Blablacar, voire des cars OUIGO sur Nancy/Strasbourg à 5 euros !
Face à un tel maquis, quel crédit, quelle cohérence, et quelle stratégie peut-on reconnaitre dans la politique de l’Etat, quand un Nancy/Strasbourg en car revient à 5 euros ! Aucune stratégie, l’association estime que face à cet imbroglio digne du roi Ubu, il y aura de la casse.
courriel : adv-clcv@orange.fr