Remplacement de voies
Du 22 mars au 28 juin 2018, le périmètre de Longwy (Pays-Haut lorrain) est à nouveau impacté par les travaux de voies ferrées par SNCF Réseau. Cette société a en charge le remplacement de voies obsolètes, et la nécessité absolue à garantir la circulation des rames ferrées et leur sécurité.
Néanmoins, l’association est en désaccord sur la façon dont procède SNCF Réseau ! Elle réussi l’absurde choix de réaliser ces travaux en bloquant la circulation ferroviaire de jour, ce que dénonce l’ADV/CLCV. Ainsi, sans souci des voyageurs, des étudiants et frontaliers, la société impose à ces populations de se débrouiller pour trouver la solution la moins mauvaise pour se déplacer.
Cette vision insensée condamne tous ces voyageurs à recourir au covoiturage, à prendre la voiture, à prendre un car, etc, sous réserve d’en disposer ! Quand ces conditions sont réunies, les intéressés se retrouvent confrontés à la saturation des routes, voir à ne disposer d’aucun moyen de transport dans les zones excentrées.
De fait, la gestion ubuesque de la SNCF rejette et pousse les passagers « ses clients », à prendre d’autres habitudes, sans savoir s’ils reviendront ensuite nécessairement vers le train ! Quand la SNCF aura compris qu’elle y perd plus qu’elle n’y gagne, un pas sera franchi ! Malheureusement, il est quasiment assuré qu’elle ne le franchira pas, soit disant pour protéger le fret !
Sans ironie, l’ADV/CLCV souligne que le fret ferroviaire français est en chute libre depuis des années, et cela s’explique ! La SNCF est en effet devenue en 10 ans, le premier transporteur par camion en Europe, avec plus de 1000 filiales. Sa priorité actuelle, c’est la route.
Et quand la SNCF conteste notre argumentation sur le travail de nuit, en indiquant que cela coûterait 20% de plus en réalisant ces travaux de nuit. C’est exact à l’instant, à une nuance près, car la SNCF omet d’indiquer à combien s’élève la facture des rames de voyageurs mises à l’arrêt, le montant de l’impact financier porté à l’actif des populations qu’elle contraint à prendre d’autres dispositions, à jeter les voyageurs vers la route et vers des bouchons, incluant des arrivées tardives à l’université, aux postes de travail, ou en imposant aux voyageurs à s’assurer du comment rejoindre une correspondance en temps et heure, etc.
Si la SNCF se donnait la peine de chiffrer tout cela, car elle en est la cause, elle serait dans l’obligation de reconnaître un surcoût bien supérieur aux 20% cités. Difficile de lui faire entendre raison sur ces choix qui relèvent du dogme.
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