Temps de parcours d’un train Intercités
Après avoir subi un retard au départ de près d’une heure, les passagers du train Intercités Clermont-Ferrand/Paris ont mis 17h00 pour rejoindre Paris !
Pour y parvenir, ce train a dû revenir sur Nevers, car des arbres chutant sur la voie ont touché la caténaire. La SNCF pourra dire que c’est un incident courant, excepté que c’est récurrent selon l’ADV/CLCV.
Plus grave est l’absence d’assistance en gare de Nevers, car l’intendance n’aurait pas prévu la remise de repas chauds, seuls des repas froids ont été distribués tardivement. Apparemment, c’est un air de déjà vu, et il ne semble pas que les incidents passés n’aient permis d’anticiper ce type d’évènements.
La SNCF dit avoir remboursé les passagers ! Pour l’association, c’est une évidence car l’offre du service n’a pas été respectée par la société.
Cet épisode souligne tout autant le décalage existant entre les trains régionaux et les Intercités, face aux TGV qui ont bénéficié de toutes les attentions financières utiles, sans contrepartie.
Comparé au Japon, la régularité et le suivi des passagers dans ce pays gagnent à être mis en œuvre sur le territoire national français. Pour mémoire, le retard de la régularité annuelle du Japon ne dépasse pas les 15 minutes en tout ! La SNCF a donc du pain sur la planche pour rattraper la multitude de ses retards, y compris le suivi en temps réel de ses passagers, pour qui, elle a une obligation de moyen et de résultat.