Permis de conduire et mise en formation dès 15 ans d’âge

10 cécembre 2014

Rétablissant les faits, l’ADV/CLCV souligne que ce dossier a été mis en œuvre grâce à l’action de la confédération CLCV, qu’ont mené ses équipes au printemps 2013.

Elle a en effet menée une enquête auprès de 447 auto-écoles, en mettant en évidence les dysfonctionnements tarifaires des auto-écoles, le manque de places dans les auto-écoles pour les candidats au permis, le manque d’inspecteurs, et souligné un système dépassé, appelé MNA (la méthode nationale d’attribution des places), etc.

Suite à cette enquête, la DSCR (direction de la sécurité des circulations routières) retenait notre dossier, et installait une commission dès septembre 2013, dans laquelle l’ADV/CLCV représente la CLCV.

Depuis, des points importants ont avancés, telle la mise en formation des jeunes dès 15 ans, le développement de la conduite accompagnée et supervisée, dont les résultats sont sans équivalents, ainsi que le permis à 1€.

Pourtant, deux points font l’objet de contestations, un émane des inspecteurs qui ne veulent rien changer, et ont pour cela organisé deux grèves qui ont pénalisé des milliers de candidats au permis en 2014, le second est issu des auto-écoles qui contestent le projet de la DSCR, qui vise à réduire le coût du permis d’environ 400€, ce que nous soutenons et demandions.

Concernant la mise en formation des jeunes de 15 ans que la CLCV a proposé, son intérêt vise à responsabiliser les jeunes au plus tôt, et les mettre en formation à 15 ans ne peut être que profitable, tant pour eux que pour la société. Ils prendront ainsi plus tôt, conscience du risque routier, et appréhenderons mieux les règles de la conduite automobile et réduire le nombre de tués.

Enfin, l’ADV/CLCV rappelle que ce projet novateur a aussi pour objet de socialiser les jeunes au plus tôt, afin d’écarter de possibles règles de vie pouvant se révéler défavorables. Elle déplore pour sa part la position de madame Périchon, présidente de la ligue contre la violence routière, qui, bien que mandatée dans cette commission, se permet de tout rejeter, n’ayant jamais participé qu’à une seule réunion !

Madame Périchon a aussi osé estimer que cette commission réunissait des personnes « de bonne volonté », mais qu’elle n’était en rien compétente pour traiter ce sujet. A n’en pas douter, madame Périchon s’estime compétente.