Vandières, gare d’interconnexion

10 décembre 2014

L’ADV/CLCV se félicite de l’annonce de la remise « sur les rails de la gare d’interconnexion à Vandières », n’en déplaise à ces détracteurs qui osent imposer de Longwy la reprise d’une navette à Metz pour Louvigny, 27 km plus un surcout, de même qu’à Nancy pour 37 km de route.

Ces opposants détracteurs ont-ils jamais songé qu’ils pénalisaient le Nord et le Sud du département de Meurthe-et-Moselle ! Sans doute pas, cela ne les a jamais inquiété.

C’est donc une grande victoire, car la gare de Vandières permettra à tous les lorrains « sans exclusive », de rejoindre en train TER la gare d’interconnexion pour accéder aux TGV France entière, ce que n’a jamais permis la gare de Louvigny.

Pour de simples motifs de pouvoir, le conseil général de Moselle s’est toujours opposé à la réalisation de Vandières, malgré l’intérêt majeur et incontestable de ce projet structurant, qui offrira à tous les utilisateurs, un accès France entière sur le réseau TGV.

Cout du TGV et réduction du délai d’échange des billets

L’ADV/CLCV estime que la cour des Comptes se trompe. Ce n’est pas en augmentant sans cesse le prix des billets que la rentabilité des TGV s’améliorera. Elle souligne au contraire que le cout du prix du billet est trop élevé de 30%, et que cela induit un frein direct à la prise des TGV.

Que cette rentabilité ne peut-être assurée durablement qu’à condition d’obtenir un maillage cohérent entre TGV et trains régionaux. Et c’est précisément l’inverse qui a été retenu depuis 30 ans. Cause directe de l’abandon des trains Corail au seul profit des TGV, et de la désertification rurale.

Parallèlement, l’ADV/CLCV déplore et dénonce la réduction massive du délai d’échange des billets régionaux que la SNCF aligne sur les TGV. Ramener ce délai de 2 mois à 8 jours conduira à ce que le consommateur paie deux fois son ou ses billets, à l’instar de ce qui se passe avec les achats en ligne.

Elle considère que le refus de remboursement sous 7 jours est une mesure scandaleuse qui va accroitre le non accès aux transports TER et aux TGV des plus modestes, associé à un surcout d’échange de 10 à 15€, sous réserve d’être dans les délais. Elle rappelle que nombre de voyageurs reçoivent des convocations dans des instances et dans des ministères à deux ou trois jours, et qu’à tout coup, si problèmes il y a, les billets seront perdus pour le consommateur, mais pas pour la SNCF.

Face au non sens de mesures critiquables, l’ADV/CLCV demande solennellement à la SNCF d’annuler et rapporter les décisions prises, injustes et durablement pénalisantes à l’encontre de tous les usagers.