SNCF/Air France
Deux conflits longue durée impactent la SNCF et Air France, qui font apparaître une multitude d’interrogations restées sans réponse.
Pour l’ADV/CLCV, un conflit dur, quelque en soit les justifications, laisse toujours planer des incertitudes sur son issue.
A l’instar de la SNCF et de Air France, l’un contre la réforme ferroviaire, et le second portant sur des augmentations de salaire. Sans méconnaitre les droits des salariés, leur durée risque de fragiliser durablement ces deux sociétés. Il n’est pas certain qu’à l’issue de la fin de conflit de chacun d’un, que la SNCF et Air France n’en sorte ébranlée par son coût.
La démission du PDG d’Air France souligne la fragilité de la société, qui se retrouve dans le rouge ! Quant à la SNCF, sa dette va nettement augmenter, vu la perte importante de recettes.
Pour leur part, les syndicats semblent s’interroger sur la suite à donner à leur mouvement, face à l’inflexibilité du gouvernement sur ces deux dossiers.
Autre sujet, et non des moindre, les usagers des transports et les voyageurs. Chaque jour qui passe, voit les usagers réguliers des transports contraints à rechercher par tâtonnements les solutions les moins empiriques possible pour se rendre à leur travail, rechercher un emploi, se rendre à l’université.
De même, les voyageurs, ayant programmés des déplacements en trains, avec correspondances pour prendre un avion, un car, un bateau, en vue de bénéficier du séjour attendu et payé depuis des mois, subissent les mêmes effets.
Autant dire qu’entre les différentes approchent de chacun, les écarts de compréhension seront à tout le moins abyssaux, comme le sont et le seront les voyages et séjours impactés par ces deux conflits. Loin de juger, il est néanmoins nécessaire d’en tirer quelques enseignements.
Appréciant ces approches pour le moins divergentes, il n’est pas certain que la durée de ces conflits plaide en faveur des salariés, quelque en soit les motivations.
Il n’est pas davantage garanti que tous les usagers et voyageurs sur courtes et longues distances aient appréciés la galère vécue dans tous leurs déplacements. Dès lors, un ressentiment peut apparaître et détourner les usagers et voyageurs de tel ou tel transport, pour un autre modèle, qui ne pourrait qu’aggraver la situation présente.
Au total, l’association craint que l’impact cité nuise à l’ensemble des protagonistes, sans que celui-ci n’ait apporté de réponses satisfaisantes. Les mois à venir confirmeront ou infirmeront l’analyse de l’association.
courriel : adv-clcv@orange.fr