FEU-ECOTAXE, une balle dans le pied

27 octobre 2014

Le 16 septembre 2014, l’ADV/CLCV signait dans son article son désaccord quant à la mise au placard de l’écotaxe par le ministère de l’Environnement, submergé par le lobbying exercé par les transporteurs.

Un rappel de mémoire utile, le projet initial portait sur 1.2 milliard de rentrée, or celui-ci a été balayé pour satisfaire le lobby des transports, seul à dégrader la bande de roulement des routes.

Pour s’en convaincre, l’ADV/CLCV invite les lecteurs à recherche l’article du 29 juillet 2014 paru sur son site , comportant l’étude graphique du SETRA devenu CEREMA. Sur le site, cliquez sur le point 2 et descendez au 4ième article « 40/44 tonnes ».

Ce fait là est incontournable, pourtant les transporteurs ont eu le gouvernement à l’usure. Face à des compromis intenables, celui-ci est à présent contraint à rechercher d’autres mannes financières pour pouvoir boucler ce qui a disparu de son fait !

Dans cette affaire rocambolesque, l’annonce de la gratuité sur autoroutes le dimanche a été retoquée à juste raison par le ministère de l’économie, comme il a retoqué l’idée d’imposer une taxe aux transports étrangers, sans l’appliquer aux transporteurs français, ce qu’aurait naturellement contesté l’UE.

Le ministère devrait s’inspirer de la gestion transports menée par la SUISSE qui fonctionne à merveille depuis 40 ans, car la SUISSE a osé conduire une politique pragmatique.

En recherche et en mal de finances, l’on passe à présent de 2 centimes à 4 centimes par litre de gazole, ce qui veut dire que 95% du cout des ressources visées seront supportés par les ménages. En dernier ressort, il manquera encore des fonds nécessaires, ce que nous avions souligné. Le contribuable va ainsi payer la quasi totalité d’un impôt indu, au seul profit des transporteurs.

Tout aussi navrant, Ecomouv’ chargée de la récupération des fonds dus par les transporteurs (aujourd’hui envolés), cette société avait embauché des personnels et se retrouve ainsi en difficulté. Néanmoins, elle devrait obtenir 250 millions sur les recettes attendues (20% du montant initial). Soit, un paiement dû sur des recettes rayées de la carte.