Vitesse à 80 km/h
Le Président de la République a signé aujourd’hui une tribune en faveur de la limitation de la vitesse de 90 à 80 km/h applicable en juillet 2018.
Il reconnaît qu’il y aura plus de contraventions, et que celles-ci seront affectées à des Ehpads et à d’autres soins !
Manifestement, monsieur le Président semble oublier que le traitement des soins et des établissements de santé relèvent de l’Etat, et non des contraventions. Se faisant, il confirme explicitement sa volonté à faire financer une part des éléments cités par les automobilistes, devenus la vache à lait de l’Etat. Mais rien ne dit que l’intention sera suivie d’effet.
Retour sur l’expérience passée sur les quatre essais à 80 km/h sur routes. Contrairement à son affirmation, cette expérience n’a pas été concluante, et aucune conclusion sérieuse n’a pu en être retirée.
Monsieur le Président omet aussi de souligner que le passage à 80 km/h imposera de remplacer tous les panneaux de signalisation actuellement à 90 km/h pour les passer à 80 km/h, soit un coût de 8 milliards estimés.
Ainsi, il garantit un engorgement et la saturation des routes par les poids-lourds, qui contribueront à ralentir davantage encore la circulation, suivie de salariés en retard à leur poste de travail. Enfin, il est utile de rappeler que circuler à 80 km/h augmente le taux de particules non brulées à la sortie des pots d’échappement !
Quand l’Etat s’inscrit dans l’erreur de A à Z, reconnaître son erreur serait bienvenue. A ce stade, il est incontestable qu’il ne changera pas d’avis. Qu’à cela ne tienne, les contraventions pleuvront par fournées entières, et rempliront un peu plus encore les caisses de l’Etat ! L’automobilistes vache à lait, est devenu la variable d’ajustement des dépenses de l’Etat.
Sous le prétexte de la sécurité, l’Etat veut plus d’argent, et où le trouver, dans la poche des automobilistes
Libéralisation ferroviaire
Suite aux articles de l’ADV/CLCV précédemment parus sur la libéralisation ferroviaire, l’association souhaite tout autant mettre l’accent sur les usagers des trains et RER, qui supportent de plein fouet les conséquences des grèves issues de la libéralisation citée.
Qu’ils soient en province ou en IDF, les usagers des transports (trains et RER) se retrouvent dans la situation des grèves de 1995 qui avaient paralysées l’ensemble du réseau ferré.
Chaque jour est un casse-tête pour les usagers, qu’ils soient salariés ou non, car chacun doit rechercher comment il pourra se rendre à son travail, à un entretien d’embauche, aux établissements d’enseignements, etc.
Et où, comment pouvoir se rendre vers un aéroport pour les séjours de vacances précédemment achetés. Or, qu’il s’agisse de la prise du train ou de l’avion, les difficultés sont identiques pour chacun d’eux, car les agents du rail et de l’aérien sont en grève.
Hors les discours, il ne semble pas que l’Etat attache beaucoup d’importance aux usagers, perdus par les difficultés de déplacements.
courriel : adv-clcv@orange.fr