PANNE ALA SNCF
A six mois d’intervalle, le dimanche 3 décembre 2017, c’est la deuxième panne informatique subie par les passagers à la gare Montparnasse. Le nouveau système censé augmenter le nombre de départs de TGV n’a pas tenu ses promesses !
A l’approche des fêtes, c’est un mauvais signal pour la SNCF, et plus encore pour ces milliers de voyageurs et franciliens, pris au piège d’une défaillance informatique lourde de conséquences.
En pareil cas, l’information circule mal où n’est donnée qu’au compte goutte, provoquant l’incrédulité et l’incompréhension, voire la panique parmi les passagers. Pour leur part, les franciliens présents à Paris s’interrogent toujours sur les facultés de mise à disposition de rames pour assurer leur retour à domicile, et s’inquiètent à juste raison, sur le comment se rendre au travail le lundi 4 décembre 2017, sans avoir été sûrs d’y parvenir.
A chaque incident, c’est un véritable casse-tête pour les usagers réguliers en IDF, car ils ignorent la durée d’une panne, autant que le délai de remise en ordre des services.
Cette panne a provoqué une désorganisation complète sur le réseau transilien, suivie d’une reprise lente et sans certitude de retour à la normale. Face à la répétition de pannes de cette ampleur, comme en juillet 2017, la SNCF doit mettre les bouchées double, si elle ne veut pas être montrée du doigt par le ministère des Transports.
Il en va de même pour les usagers de passage à Paris, dont la panne peut-être cause de correspondances ratées, d’avions, de cars, de bateaux, voir de rendez-vous auprès d’une entreprise, etc.
Face à ces dysfonctionnements répétitifs, l’ADV/CLCV propose que tout vendeur de billets de trains ou autres, soit obligé d’inscrire sur chaque billet, la destination finale du passagers, ainsi que les correspondances successives.
Cette proposition à inscrire dans une loi, a pour intérêt de fixer la responsabilité du vendeur, et de garantir l’effectivité de l’acte. En cas de défaillance, le vendeur serait tenu responsable des déconvenues des passagers.
Encore faut-il que le législateur porte cette demande de bon sens à l’Assemblée Nationale !
courriel : adv-clcv@orange.fr